Le territoire québécois est couvert en très grande partie par différents types de dépôts dont la genèse est inhérente à l’évolution et l’activité de l’Inlandsis Laurentidien.
Cette couche, dont l’épaisseur et les caractéristiques sédimentologiques sont très variables, témoigne des épisodes importants ayant ponctué le dernier cycle glaciaire et de la déglaciation subséquente.
Frein à l’exploration minérale pour certains, précieuse zone de recharge pour les aquifères de surface pour d’autres, cette couche offre de multiples usages et défis dans la gestion du territoire et des ressources.
La pluralité des activités de recherche traitant des dépôts quaternaires traduit l’importance et la richesse de ces enregistrements pour le territoire québécois. Cette session de conférences offrira l’occasion d’explorer différentes thématiques de recherche portant sur ces enregistrements sédimentaires, notamment sur la prospection minérale, les risques naturels et les études paléoclimatiques et hydrogéologiques.