Résumé:
Paru dans Canadian Journal of Forest Research 23: 1196-1202
La structure et la variabilité génétiques de deux populations d'épinettes blanches (Picea glauca (Moench) Voss.) représentées par des individus échantillonnés en milieu naturel dans le sud du Québec ont été comparées par analyse isoenzymatique à celles observées chez trois provenances supérieures de la région des Grands-Lacs et du Saint-Laurent. Vingt arbres sélectionnés parmi ces provenances, 15 à 20 ans après leur plantation, et intégrés dans un plan de croisement diallèle ont aussi été étudiés. L'analyse de sept systèmes enzymatiques démontre globalement le maintien de la variabilité chez les provenances comparativement aux populations naturelles, indiquant ainsi que la sélection d'un nombre restreint d'individus dans ces populations n'a pas entraîné une perte significative de variabilité. Chez les individus intégrés au plan de croisement diallèle, le taux d'hétérozygotie apparaît très élevé et nous ne notons aucune perte d'allèles, malgré une réduction importante de l'effectif, comparativement à leur provenance d'origine. Ce résultat suggère que la seconde sélection en faveur d'individus démontrant une vigueur accrue a favorisé les génotypes les plus polymorphes.
Secteur(s):
Forêts
Catégorie(s):
Article scientifique
Thème(s):
Amélioration génétique des arbres, Forêts, Recherche forestière
Auteur(s) ministériel(s):
Auteur(s):
DESPONTS, Mireille, Ariane PLOURDE, Jean BEAULIEU et Gaétan DAOUST
Année de publication:
1993
Format:
Papier
Comment se procurer la publication:
Mot(s) clé(s):
Picea glauca, épinette blanche, analyse isoenzymatique, échantillonnage, analyse électophorétique, analyse statistique, variabilité génétique, locus, polymorphisme, sélection, graine, allèle, amélioration génétique des arbres