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Résumé:

Paru dans Canadian Journal of Forest Research 37: 825-839

Les méthodes actuelles d'exploitation forestière tendent à diminuer la proportion de forêts anciennes et à fragmenter le paysage forestier, ce qui peut causer des inconvénients à certains groupes d'espèces associés à ces habitats. Pour pallier ce problème de conservation dans un paysage qui comporte peu de forêts anciennes, certains types de peuplements qui ont un bon potentiel de restauration écologique pourraient être considérés dans les stratégies de conservation. Dans cette étude, la structure et la biodiversité de sapinières mixtes de seconde venue qui ont subi une épidémie de tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana (Clem.)), de 1974 à 1986, ont été analysées quant à leur ressemblance à celles de sapinières mixtes anciennes. Trois critères structuraux ont été analysés et deux groupes reconnus pour contenir des espèces indicatrices de forêts anciennes ont été retenus, soit les plantes invasculaires et champignons saprophytes et les oiseaux forestiers. Les sapinières mixtes de seconde venue présentent des caractéristiques structurales qui s'apparentent à celles des sapinières mixtes anciennes et comportent des espèces appartenant à des groupes indicateurs de forêts anciennes. Ainsi, les sapinières mixtes de seconde venue étudiées démontrent une résilience et possèdent un potentiel de restauration de forêts anciennes.

Secteur(s): 

Forêts

Catégorie(s): 

Article scientifique

Thème(s): 

Écologie forestière, Forêts, Recherche forestière

Auteur(s) ministériel(s): 

Auteur(s):

TREMBLAY, Junior A., Louis BÉLANGER, Mireille DESPONTS et Geneviève BRUNET

Année de publication:

2007

Format:

Papier

Comment se procurer la publication:

Mot(s) clé(s):

forêt ancienne, biodiversité, sapinière, plante vasculaire, oiseau forestier, espèce indicatrice, écologie dynamique des arbres, écologie forestière, article scientifique de recherche forestière